Découverte (PV Lys)

Bomby se promenait. Il était épuisé. Il pensait qu'une balade allait le calmer. Ça l'aurait fait, si elle n'aurait pas été à minuit. La lune était pleine, mais cachée par les nuages. Jusqu'à ce qu'un terrible vent, un vent démoniaque vienne souffler l'espoir du gamin. Bomby voulait testé son nouveau rétro-virus. Il devait, théoriquement, décupler sa force, sa vitesse, et sa vision, sans altéré le contrôle de son corps. La transformation avait commencée. Il était maintenant un monstre, un lycan. Mais, il gardait le contrôle de son corps. Son remède avait marché! Bon, un seul problème : ses vêtements. Il se déchirait et ne couvrait plus grand chose. Mais, il avait inventé un costume fait en nano-robots qui prenait la forme qu'il voulait, et s'adaptait à toutes les formes et toutes les tailles. Nom de code : XT27. Avant de venir, il avait enfilé l'appareil, au cas où quelqu'un viendrait déranger sa balade. Il ne voulait pas être nu devant quelqu'un, ou SURTOUT quelqu'une. Maintenant, il devait trouvé quelque chose à faire avec ses nouveaux pouvoirs...

Lys était sortie, une trentaine de minutes avant de se transformer. Elle s'avait qu'elle se retrouverais dans un appartement saccagé si elle restait dans le sien. De plus elle avait encore recu des plaintes de tappages excessif de la part des voisin du bas et de chaque coté de son appartement.

Elle c'était donc enfuie aux lacs, là ou jamais personne n'allait tard dans la soirée.Arrivée, elle s'accroupis près d'un arbre. Ce ne pris pas quelques minutes qu'elle commencait enfin a se transformer.

Un couche de poils l'avait enveloppée. Ses dents c'étaient transformées en crocs menacant, son dos c'était courbé vers le sol, l'obligeant à poser ses , maintenant, pattes sur le sol. Il ne restait que des lambeaux de vêtements sur le sol et elle ne s'en préoccupa pas le moindre du monde. Sous cette forme elle ne contrôlait plus rien. Elle hurla à la lune comme le faisait les loups et pu voir un autre lycan à quelques pas d'elle. Elle garda le silence.

Bomby hésita. Tuer ou communiquer? Ou même manger, il avait faim. Il se dit que communiquer était la meilleure option, alors il pris un barre au chocolat. Mmmm, le chocolat. La nourriture la plus divine du monde entier! Après la chair humaine, bien sur! Il s'approcha de la fille, plus poilue que lui, et lui adressa la parole. Pauvre petite(Bien qu'elle était plus grande que lui), elle était terrorisée. Bomby sortit alors du chocolat de sa poche. La lycanne semblait en vouloir. Impasse. Donner le chocolat pour communiquer, ou le manger, ou manger le chocolat ET la fille? Le garçon fit un choix que son ventre regretta; il donna le chocolat. En fait, offrit le chocolat, mais il fut refusé. Alors, il le mangea. En pris d'autre. Et eu d'infâmes crampes au ventre. C'était terrible! Il pu, au moins, se présenter.

«Bonjour, Aïe! Je me nomme Bumbaru Sikorama, Ouille! Mais, tout le monde m'appelle Bomby.»

[i]La main gauche là où ça faisait mal, la droite tendu, Bomby offrit une poignée de main, pleine de chocolat. Il la regarda, la nettoya, puis la remis en place, attendant une réponse.

Lys secouait sa tête depuis quelques secondes. Elle avait une sensation de tournis qui lui avait prit au début de sa transformation. Un jeune homme, d'environs quatorze ans c'était approché. Il n'avait donc pas peur d'un monstre comme elle ?

Elle gronda et bondit. Il n'en fallait pas beaucoup pour mettre un lycans en colère. Les crocs bien dévoilé, elle écrasait le garcon au sol, esperant qu'il ne lui parlerais plus avec cette attaque. Lys lui envoya une griffe au visage et partit, laissant l'enfant sur le sol.

Le compte a rebours était enclanché et le nombre de victimes qu'elle ferait cette nuit aussi. La louve s'engagea sur l'herbe mouillée et observa les alentours. Pour l'instant, personne ne semblait vraiment là. Elle marcherais jusqu'à trouver une proies digne de ce nom.

Bomby, fou de rage, laissa celle-ci l'envahir. Il sauta sur la fille et tenta de l'égorger. Alors, il se rendit compte que le rétro-virus ne marchait plus. Peu importait. Ce qu'il voulait, c'était du sang et des tripes. Mais, sa proie savait se battre. Le garçon fut projeté à terre.

Il en avait marre. Il laissa sa maladie le transformer complètement. Il était plus gros, plus poilu. Heureusement qu'il avait son appareil, sinon il serait surement dénudé. Il n'avait aucune pitié pour elle. Il voulait tuer. Il devait tuer. Dommage, il trébucha et tomba tête première par terre.

Le sang coulait de la bouche et du nez du lycan. Le sang coulait de par tout. Les lacs étaient devenus rouges. Du sang... divin nectar recherché par les créatures de la nuit. Bomby ne pu y résister, et alla boire dans le lac ensanglanté le plus proche. Rassasié, il repris le combat de plus belle. En fait, aurait repris son combat s'il n'était pas si tard. Le jour se levait. Bomby redevenait humain tranquillement, bien malgré lui...

Lys se retrouva face contre terre, una ture lycan sur son dos. La rage c'était carrément emprise de l'esprit de Lys et la rendait sauvage. Elle se débattit et fit claquer ses dents près du museau de l'autre animal. Elle arracha une parcelle de peau du nez de la bête et le fixa, les yeux empreint de férocité.

Le lycans allai boire de l'eau et Lys en profita pour faire le premier bilan de ses blessures. Seulement dix griffes c'étaient enfoncé dans la chair de son dos.

La transformation humaine se fit plus douloureuse qu'elle ne l'aurait voulu. Lys commenca doucement a trembler et s'effondrai au sol. La douleur l'avait prise d'assaut. Elle eue une douleur au niveau de la tete et elle la pris en ses mains redevenues normales. Elle hurlait. Elle se retrouva donc tremblante comme une feuille, nue comme un ver avec comme seule protection, le voile du jour qui se levait.

Bomby se sentait mal. Pas seulement le fait qu'il était à moitié mort, mais le fait qu'il est attaqué une pauvre jeune fille. D'accord, de près de 1m80 de haut, toute poilue avec de longues griffes et de grandes dents, mais tout de même une fille. Ça n'allait pas aider sa réputation. Essayez de sortir avec une fille quand il faut que tu rentres à 7 heure pour ne pas voir la lune. Bon, il n'allait pas rester là à se morfondre et à déprimer. Il devait trouver un façon de se racheter. Qu'est-ce qu'elles aiment, les filles? Après mûres réflexions(10 secondes), Bomby décida qu'il devait d'abord et avant tout parler à la fille, qui avait l'air très mal en point. Ensuite, il allait les fabriquer un engin comme le sien, capable de créer des vêtements à volonté.

Après s'être désaltéré avec de l'eau, Bomby s'approcha de son adversaire nocturne. Il lui tendit la main en souriant et lui demanda si tout allait bien.

Lys était restée un moment couchée sur l'herbe fraiche. Ses membres ne voulaient plus lui obéir mais elle se forca à se mettre à genoux. Elle laissai sa tête baissée,

-Je... Non...

Elle secoua la tête et la nausée lui captura les levres. La jeune fille secoua encore la tête et s'approcha des lambeaux de vêtements qu'il y avait un peu plus loin et ramassa le sac qu'elle trainait avec elle partout.Elle pris la chemise blanche et violette et l'enfila, encore tremblante. Elle mit aussi ses sous-vetements mais ne mit pas ses pantalons, trop affaiblie pour le faire.

La jeune fille frotta ses yeux et un vive douleur la pris aux épaules. Son souffle coupa et elle mit ses mains sur le sol, comme les chiens.

-Qu'est-ce que vous faites ici ?

Bomby, qui était tout rouge, maudissant ses hormones, se demanda quoi faire.

Faible, il regarda s'il lui restait encore du chocolat. Zut, il était fondu. Il ne lui restait qu'un stupide barre au miel. Contre toute attente, il prit son portable, miraculeusement intacte, et s'appela une pizza. Ensuite, il prit des ustensile en or, l'argent faisant trop mal. Il les avait amenés, au cas où. Il avait prévu de pique-niquer. De la chair humaine mais tout de même, il avait une nappe et d'autre trucs. Le garçon dit à son "invitée" de s'habiller ou de se cacher, le livreur arrivait. Bomby lui tendit de l'argent, puis pris la nourriture. La pizza était extra viande et sans légumes. Parfaite pour des carnivores comme eux. Il s'installa, servit la fille et commença à manger. Il dit alors :

«Moi, j'étais ici pour relaxer. Vous?»

Le garçon attendait sa réponse en mangeait sa troisième pointe.

Lys n'avait aps besoin d'un livreur pour se r'habiller. Elle ne pris aucune nourriture, son estomac etant encore chamboullé. Elle soupira. Pourquoi ce lycan ne souffrait-il pas de sa transformation.

-Je vais rentrer chez moi, trancha-elle

Elle avait le tournis et le coeur au bord des levres. Ses jambes tremblaient et ses mains étaient moites. Une bonne journée de sommeil réparateur ferait le plus grand bien. elle s'appuyait avec peine et misère sur ce qui était à sa porter. Lys perdit pied et fût obligée de poser le genoux sur le sol, sa transformation l'ayant trop affaiblie. elle restait un moment dans cette position, sa chemise déjà trempée de sueur, sa respiration haletante.

-Aidez-moi... souffla-elle, hors d'haleine

elle n'avait pas souvent le besoin de demander de l'aide après ses transformation, mais cette fois-ci, c'était différent. Lys cracha de la bille et de la salive, completement épuisée. C'était comme si on vous plantait des couteaux dans le dos et qu'on vous laissait dans cette situation, seul. Elle cracha une nouvelle fois. Ses yeux se fermaient tout seul et elle fut obligée de poser ses mains sur le sol, la tête entre eux. Elle détestait quand on la voyait dans ces moments de faiblesse pure.

Bomby se précipita pour aider la jeune fille, qui n'allait pas très bien. Il l'étendit sur le sol, ne pouvant appeler les secours. Ils pourraient détecter la lycanthropie dans son organisme, et surement l'exécuter par la suite. Les humains n'aimait pas la différence. Il arracha un bout de tissu de son chandail, le trempa dans l'eau, puis l'apposa sur le front de la jeune fille. Il alla ensuite chercher des herbes médicinales, qui l'aideraient à surmonter la douleur. Il apposa ensuite d'autre tissu sur les plaies. Elle allait survivre, tel était son diagnostique. Bomby s'assit près d'elle, surveillant ses signes vitaux. son pouls était stable, mais elle respirait avec avec peine. Il se demandait si elle souffrait d'asthme, ou d'une autre maladie cardiorespiratoire. Elle avait besoin de sang. Bomby prit une pierre tranchante, puis se coupa avec celle-ci. La douleur n'était rien, comparée à celle que la jeune fille devait vivre. Le meilleur contenant que le garçon pu trouver était ses mains. Il laissa son sang coula dans ses paumes, attendant que la demoiselle le boive.

Lys laissa le jeune garcon prendre soin d'elle, à l'abris des humains et autres créatures qui pourrait profiter de sa faiblesse. Le contact frais de l'herbe la frigorifia et pourtant, elle aimait la sensation. Son front était bouillant... de rage ? Elle respira un peu mieux , ses yeux clos.

La lycante pu entendre le bruit de la peau qui fut coupée. Elle tremblait un peu. Lys sentis l'enivrante odeur du sang et sans crier garde, elle bondit sur ses pieds en hurlant,

-VOUS ÊTES MALADE ? vOUS VOULEZ QUE JE VOUS DÉVORE ? PARTEZ ! PARTEZ OU JE VOUS SAUTE DESSUS, C'EST PAS MA FAUTE... PARTEZ JE VOUS DIT !
Elle n'avait besoin de rien a présent. Seulement cette douce odeur de sang lui avait fait l'effet d'un choc sur le 220. Elle soupira et éclata litéralement,

-j'en aie assez. Pourquoi fallait que ca tombes sur moi ? Je ne veut plus de cette lycantropie de malheur.

Elle y avait souvent songé; que lui donnait la lycantropie , de positif ? RIEN. Carrément rien du tout.

Bomby vu une occasion en or de se faire de l'argent en vendant son rétro-virus expérimental, mais décida de l'offrir. C'était mieux, puisqu'il était expérimental. Il fouilla dans ses poche, puis en sortit une éprouvette remplie d'un drôle de liquide qui semblait, vivant. C'était le fameux rétro-virus.

«Pourquoi ça tombe sur vous, ou sur moi, je ne le sais pas. Tout ce que je sais, c'est qu'il y a un moyen de l'enrayer. Ou du moins, la diminuer. Pendant près de neuf ans, j'ai étudier la lycanthropie. J'ai fini par trouver des cellules qui pouvaient contrôler le virus. Ce liquide, que vous voyez, est une agglomération de ces dites cellules. C'est ce que j'appelle, le rétro-virus. C'est la deuxième version. Seulement, il y a un inconvénient ; On doit en prendre une dose tous les deux jours. C'est pour ça que, vers la fin de notre combat, je commençais à laisser la lycanthropie dominer. Il me fallait une nouvelle dose, que j'ai apportée avec moi. Si vous voulez en faire l'essai, dites le moi.»

Bomby rangea l'éprouvette dans sa poche.

Lys écouta le jeune garçon sans l'interrompre. Elle était dos a lui et ne voulait pas se retourner. Sa chemise sur le dos, elle se leva péniblement, s'appuyant à un arbre. Il parlait d'un retro-virus qui pourrait tenter de contrôler sa maladie de lycantropie. Lys secoua la tête...

-Je ne veut pas mourir a vingt-ans... Désolée...

Elle soupira et d'un coup, elle se mit a pleurer. sans raison , seulement pour pleurer. En fait , elle en voulait bien de ce retr-virus mais pas au prix de sa vie. Et si elle devait être en danger, elle aurait besoin d'être sous forme louve. C'était pénible de devoir refuser mais elle le fit.

-Merci tout de même...

Lys lui a tourner le dos et jugea que le gazon frais lui ferait le plus grand bien. elle se coucha sur le sol et laissa la rosée s'incruster dans ses pores.

Bomby étant devenu dépendant du rétro-virus, mais ses signes vitaux répondaient parfaitement. Et ce faisait maintenant quatre ans qu'il s'en administrait à chaque deux jours. Il fouilla dans sa poche. Pas une, mais deux fioles. Pourtant, il était bien d'en avoir pris qu'une, pour lui. Il ignora ce passage étrange, prit une seringue, puis se piqua le bras. Il se sentait beaucoup mieux. Il grimpa dans un arbre à proximité, puis observa l'horizon. Le paysage qui s'offrait à ses yeux était tout simplement magnifique. Le reflet du soleil qui se pointait le nez dans l'eau des lacs fit apparaître une lueur dans ses yeux. La nuit, c'était bien beau. Mais le jour, c'était tout simplement, divin. Bomby regarda la jeune fille. Il était allongée sur le sol, qui était légèrement humide. Bomby grimpa alors jusqu'à la cime. Il se demanda qu'est-ce qui se passerait s'il sautait de là-haut. Va-t-il se faire mal, ou va-t-il se briser quelque chose? Il voulait savoir jusqu'à quel point sa métamorphose pouvait agir sur son corps, même lorsqu'il n'était pas transformé.Le vent soufflait dans les oreilles du jeune homme. Celui-ci pouvait entendre diverses oiseaux gazouiller.

«Ça y est...», se dit-il avant de sauter. L'arbre devait faire une dizaine de mètre de haut. Le garçon se lança dans les airs...

Un bruit d'écrasement fit fuir les oiseaux de l'arbre...

Un bruit d'écrasement siffla a se oreilles et un oiseau lui rentra directement derrière la tête. Lys retournait la tête pour voir ce garcon qui venait de sauter d'un arbre. "Stupide" se dit elle. Elle s'approcha en secouant la tête et regarda le jeune homme,

-tu sais, faut aps faire le con pour attirer l'attention. Va écouter la télévision à la place d te droguer et de sauter des arbres...

Elle soupira et lui donna la main pour qu'il se releve. Ses yeux était sombres, lourds. La jeune fille avait attrocement besoin de sommeil mais cette fatigue, C'était ce qui la faisait tenir debout. Elle ri d'un rire nerveux et elle passa ses mains dans ses cheveux.

-Ce n'était pas très malin tu sais...

Tout était noir. Aucune lumière, seulement des bruits, mais pas très clairs. Il finit par ouvrir les yeux. La fille qu'il avait rencontré plutôt était là, lui tendant la main. Bomby la prit volontiers, ne sentant plus ses membres. Un chute d'une dizaine de mètres, ça ne fait pas du bien. Il a même mal à des endroits qu'il ne soupçonnait même pas l'existence. Bomby entendit la fille parler, et compris, à son grand étonnement. Il répondit alors:

«Et, je suppose que tu te fiches que mon sang coule de diverses orifices éparpillés un peu partout sur mon corps? À ta place, ça ferait longtemps que j'aurais goûter. Un buffet de sang, ça ne se refuse pas. Quoique, sans chair, c'est moins bon...»

Bomby goûta alors son sang.

«Mon sang est délicieux, je n'en aurais jamais douté. Il est salé, comme du jus de tomates. Velouté, aussi. Nullement amer. Il a un arrière-goût de uhmmm, d'oignons, je dirais. j'en avait jamais goûté d'aussi bon...»

Lys frissona. Oui elle l'avait senti ce sang et elle ne pourrais résister très longtemps à cette envie qui la dévorait. Lys tourna la tête et frappa le garcon à la poitrine.

-Stupide... Carrément stupide...

Elle lui trouna les talons et se mit a marcher, peu a peu ses pupilles se dilataient et cette odeur de rouille lui prennait la tête. Elle respirait par la bouche et tentais d'oublier tout ca. Elle se retourna vivement et foudroya le garcon,

-Pourquoi tu ne pars aps ... Bouge toi ! Et vite !

Elle soupira. Pourquoi il faisait l'interessant comme ca ? Lys soupira. Sa bouche brûlait et elle avait du mal a respirer. Les larmes glissaient sur ses joues tant son effort lui faisait mal au coeur.

Bomby, qui avait toujours un très bon sens de l'humour, lança cette réplique:

«Euh, je suis à moitié mort, j'ai surement les jambes cassées, tout comme mes bras, et toi, tu veux que je bouge? je sais pas si t'as déjà essayer, mais ça ne marche pas. Au fait, même ma grand-mère frappe plus fort que ça. Ou peut-être que je sent plus mon torse, un des deux.»

Bomby éclata de rire, et du sang sortit de sa bouche. Mauvais signe, le sang pouvait obstruer sa voie respiratoire. Et cette fille, qui restait là, sans rien faire. Il déchira un bout de son chandail et commença à l'appliquer sur son torse, qui faisait en réalité incroyablement mal. Puis, tout à coup, tout commença à tourner et... plus rien.

- Si t'aurais les jambes cassées, tu pleurerais comme un gamin... Quoique tu l'es...

La tête bourdonnante, Lys tourna le dos à cet enfant sans mère pour l'élever et ne se retourna seulement lorsqu'il toussa en crachant du sang. Elle s'approcha...

-Tu devrais aller voir un médecin... ET un psycologue tant qu'à y être...

Elle le laissait appliquer ses compresses de vêtements sur les plaies et il perdit conscience...

-Comme c'est drôle... Lèves-toi, je t'emmene à l'hopital...

Le sang lui chatouillait les narines et brûlait sa gorge mais elle avait deja manger... C'étais moins pénible. Lys fixa la petite forme innanimée en ayant l'impression qu'elle allait bouger tout d'un coup. Rien. Elle poussa sa tête du bout du pied... Toujours rien...

-Seigneur... Il est mort ! Je l'ai tuer ! Il.. Oh mon dieu, il est mort !!!

Lys s'agenouilla et placa la tête de l'inconscient sur ses genoux en faisant du vant à l'aide de ses mains...

-Réveille toi... Seigneur, réveille-toi !

Noir... Tout était noir... Aucune lumière au bout du tunnel, comme disait la croyance populaire. Non, rien de cela. Pas d'ange, pas de diable, rien. Que le vide, le néant. Il avait du s'y faire. Il était mort. Il aurait tout le temps qu'il voudrait pour calculer la table de Pi. L'éternité plongé dans cette obscurité. Comme une lueur d'espoir, Bomby entendit le léger souffle du vent parcourir ses membres. Il était donc... vivant? Mais c'est tout simplement impossible! Comment aurait-il pu survivre? Un soupçon de lumière passait à travers de ses paupières. Il était décidé à vivre. Son premier instinct : Respirer. C'était peine perdu. Ses voies respiratoires étaient obstruées. Surement une capsule de faux sang. en effet, il était "supposé" de faire un tour. faire semblant de se faire mal. Mais, il s'est fait mal pour de vrai. Et c'est peu dire. Dans un dernier gain d'énergie, il ouvrit péniblement les yeux, puis, retomba dans un sommeil profond...

Lys avait laisser un peu de temps passer pour savoir s'il allait se réveiller de lui-même, mais il n'en fût pas. Il s'etouffa à un moment donné et Lys se penchant sur son coeur. Elle le sentait palpiter sous ses doigts.Elle soupira de soulagement et posa sa main à l'avant de la bouche du garcon, aucun souffle d'air n'en sortait. Elle repassa rapidement ses cours de premiers soins et laissait la tête du garcon sur le sol. Elle lui pinca le nez, souffla dans la bouche du garcon, esperant enlever le sang dans la bouche du gamin.

-allez, je t'en pris...

1,2,3... Elle souffla encore en gettant les gestes du garcon.

-Réveille toi bon sang !

1,2,3... Elle souffla une nouvelle fois...Elle vait le coeur battant à la chamade, les mains moites et elle avait attrocement froid. Comme si on lui avait injecter de la glace directement dans les veines.

Après des heures d'agonie, Bomby finit enfin par ouvrir les yeux. Il vit la jeune fille qui se tenait près de lui. Elle l'avait surement sauvé. Il faisait nuit. Et il faisait froid. Il devait rentrer chez lui, mais il n'était pas capable de bouger. En plus, il ne serait pas capable de subvenir seul à ses besoins. Il souffrait encore terriblement. Il avait besoin de son lit douillet, de sa télé, de son PC. On aurait dit qu'une éternité avait passé depuis la veille. Bomby regarda celle qui lui avait sauvé le vie. Elle avait l'air soulagée qu'il soit enfin réveillé. Il jeta un coup d'oeil à sa montre. 00:18. Aïe! Déjà minuit! Il devait absolument rentrer chez lui. Maintenant complètement réveillé, il s'adressa à la jeune fille d'une voix confiante:

«Je dois rentrer chez moi, mais je n'en serait capable seul. Je sais que vous en avez fait beaucoup pour moi, mais, pourriez-vous avoir l'obligeance de me raccompagne, s'il vous plaît?»

Lys etait restée plus de 3 heures d'affilée avec le gamin inconscient. À moitiée frigorifiée et presque nue, elle restait là sans broncher. Certes sa lycantropie faisait monter son sang à 45C' . Elle avait caresser doucement les cheveux du garcon en esperant qu'il ouvre un peu les yeux. Il le fit dans les alentours de minuit. Il était temps, se dit-elle. Elle frotta vigoureusement ses épaules et ses bras gelés ( A bomby', s'entend) et il partit s'abreuver au lac. Elle se leva et soupira. Un legere fumée s'échappa de sa bouche. Pourtant il ne faisait pas si frais dehors.

«Je dois rentrer chez moi, mais je n'en serait capable seul. Je sais que vous en avez fait beaucoup pour moi, mais, pourriez-vous avoir l'obligeance de me raccompagne, s'il vous plaît?»

Pouvais-elle vraiment le laisser comme ca ? Elle aquissa de la tête et s'approcha de lui.Elle aussi avait bien besoin d'un peu de sommeil et pourquoi pas de sang... Après tout,il avait gâché sa partie de chasse...

Bomby fut soulagé de la réponse de la jeune fille, même si ça aurait été surprennant qu'elle dise le contraire. Il se leva, puis, il alla scruter les lieu à tâtons, en boitant. Il était à la recherche d'un bâton, qui pourrait lui servir de canne. Il finit par en trouver un. Il annonça alors à la gentille demoiselle qui l'avait sauvé que sa maison était à une demie heure de marche. Il était maintenant passé minuit trente. Il avait faim. Il devait manger de la chair. Il pouvait encore patienter une heure, dans l'ultime, et il se doutait bien que c'était aussi le cas de la jeune fille. Il prit alors ses affaires, et se prépara à partir.